Bon voilà : je ne vous apprends rien, vous avez un papa et une maman.
Et peut-être bien un(e) ou des frère(s) et sœur(s).
En somme, vous avez une famille.
Un univers où chacun joue un rôle (qu’il le souhaite ou non), plus ou moins grand, mais où la place de chacun est parfois aussi claire qu’un morceau de puzzle perdu sous le canapé.
Peut-être que chez vous, ça roule ! Chaque membre est respecté, les discussions se passent sans trop de turbulences et l’entraide est au programme. Si c’est le cas, chapeau !
Mais si, de temps en temps, le tableau ressemble plus à un sketch de « La famille Addams » qu’à un film de Disney, alors il y a peut-être des ajustements à envisager.
Dans cet article, vous trouverez quelques pistes pour améliorer l’équilibre familial, à condition de garder en tête que vous ne pourrez pas toujours changer toute la famille d’un coup de baguette magique
Il s’agit plutôt d’apprendre à tirer le meilleur de notre entourage familial tout en se protégeant des aspects qui pourraient freiner notre épanouissement.

SOMMAIRE
- Comprendre et accepter son héritage familial
- Poser des limites et gérer les relations toxiques
- Améliorer la communication avec ses proches
- Créer une relation équilibrée entre indépendance et appartenance
- Transformer les liens familiaux en soutien positif
- Petite conclusion mais pas des moindres
1. Comprendre et accepter son héritage familial
Si vous pensiez vous être fabriqué(e) tout(e) seul(e), mauvaise nouvelle : vous êtes le résultat d’un joyeux (enfin normalement) cocktail génétique (merci papa, merci maman).
Mais pas que… Le résultat aussi d’un paquet d’influences familiales qui vous collent à la peau depuis votre naissance !
Mais bonne nouvelle : en comprenant d’où vous venez, vous pouvez choisir où vous voulez aller
et peut-être même ce que vous ne voulez plus (je suis sûre d’avoir redonné le sourire à certains…
).
Oui, comprendre permet de :
- Mettre le doigt sur ce qui ne vous convient pas et que vous voulez changer. Plus de pilote automatique enclenché, on passe en manuel !
- Ne pas reproduire la même chose dans sa relation de couple, avec ses enfants, avec ses amis. Pas obligé de reproduire une vie de drama queen !
- Faire la paix avec son passé et arrêter d’être fâché(e) (on risque d’en perdre sur la route là : le matériel ça coûte cher donc pas la peine de balancer l’ordi à travers la pièce). Quand les blessures sont là, c’est douloureux, et parfois longtemps douloureux
. Malheureusement, les parents ne sont pas tous des experts en pédagogie positive
. Alors, comprendre leur histoire, leur contexte, leurs propres limites… ça permet parfois d’avoir un regard plus apaisé sur tout ça. Et ça, c’est un vrai soulagement pour avancer plus léger
.
- Faire du tri.
S’il nous arrive de nous entendre dire à regrets « Oui, mais dans la famille on est comme ça… On fait comme ça… On a toujours été comme ça… » et que ça ne nous convient pas
, comprendre son héritage familial permet de faire du tri avec ce qu’on veut garder ou ce dont on veut se débarrasser définitivement (
) !
- Transformer ce qui est possible de transformer
. Mieux comprendre son héritage familial, c’est aussi mieux comprendre ses proches. Attention, ça ne veut pas du tout dire tout cautionner ni tout excuser, mais au moins, vous pourrez gérer les repas de famille avec plus de sérénité (et peut-être éviter les clashs entre Tonton Robert et Mamie Janick au passage
).
2. Poser des limites et gérer les relations toxiques
Aussi adorables soient-ils, certains membres de la famille peuvent être envahissants, toxiques ou tout simplement épuisants .
Bonne nouvelle : vous avez le droit de dire STOP et de poser des limites.
Mauvaise nouvelle : si vous avez toujours été formaté(e) à dire « oui » pour éviter le conflit, ça risque de piquer un peu au début .
Famille ne veut pas dire « No limits »
Vous n’êtes pas obligé(e) de répondre à TOUS les appels 12 fois par jour .
Vous n’êtes pas forcé(e) d’accepter les remarques à la sauce « Tu devrais vraiment perdre du poids / trouver quelqu’un / faire un VRAI métier » .
Une relation saine, même familiale, doit respecter votre espace, vos choix et votre bien-être. Si ce n’est pas le cas, il est temps d’établir des règles du jeu 
Par exemple : Dire non quand ce n’est pas possible. Cela ne signifie pas pour autant qu’on renie sa famille , qu’on est égoïste
ou qu’on est méchant(e)
. Ce n’est tout simplement pas toujours possible
. Chacun a sa propre vie et ses engagements. On peut être fatigué, malade, avoir des rendez-vous, quelque chose de déjà planifié, une autre priorité à gérer, etc.
Autre exemple : Certaines personnes, sans forcément s’en rendre compte, ont tendance à puiser beaucoup d’énergie chez les autres . Ce sont ceux qui dramatisent facilement
, qui ont toujours une critique à glisser ou qui jouent (parfois involontairement) sur la culpabilité
.
Il est important, pour son bien-être (et donc par respect pour soi-même ) de prendre de la distance, de ne pas se justifier sans arrêt, voire de poser des limites claires
Si, malgré tout, la relation devient plus toxique qu’un baril de déchets nucléaires
, il est parfois nécessaire de couper les ponts
. Et oui, même avec la famille !
Se préserver, ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de l’hygiène mentale .
Et puis rien n’est définitif ! Lorsque chacun met du sien, accepte les différences de mode de vie et de point de vue, il est possible de reconstruire une relation saine .
On ne peut pas contrôler ce que les autres pensent de nous, mais par contre, on peut contrôler comment on y réagit.
3. 5 clés pour améliorer la communication avec ses proches
- Écouter
: Alors ça peut vous faire sourire, c’est vrai, parce que c’est une évidence, mais il faut être sincère : il y a écouter « j’entends » et écouter attentivement ! Genre, laisser l’autre terminer sa phrase et, au besoin, reformuler pour être sûr(e) d’avoir bien compris. Ça évite tout simplement les malentendus et ça dénote d’un réel intérêt.
- S’exprimer clairement
: Ça évite les conflits inutiles.On a quand même tendance à penser que les autres vont nous comprendre en quelques mots, voire on rêve secrètement qu’ils devinent ce qu’on pense (je rigole toute seule là ou pas…
). FAUX !
- Rester calme
: Là, il se peut que vous rigoliez jaune… La conversation devient plus productive quand on répond calmement
. Là, je suis certaine de ne rien apprendre à personne. Au besoin, si on voit qu’on n’y arrive pas : reporter la conversation (même si on aimerait que le sujet abordé soit vite clôturé
)
.
- Prendre du recul
: On a parfois tendance à interpréter les propos des autres comme des attaques personnelles. En réalité, souvent, ils parlent de leurs propres frustrations et, même parfois, ils agissent en miroir. C’est-à-dire qu’ils reprochent aux autres ce qu’ils se reprochent à eux-mêmes
.
- Se mettre à la place des autres
: L’empathie est une très belle qualité et elle fait du bien ! Elle crée une atmosphère de soutien et de compréhension qui facilite vraiment les échanges.
4. Créer une relation équilibrée entre indépendance et appartenance
L’équilibre, ce n’est pas simple et je ne parle pas que de l’exercice qu’on faisait en primaire . Nous sommes constamment influencés par les attentes extérieures
, nos émotions
et notre tendance à rechercher la perfection
.
Mais créer une relation équilibrée c’est possible quand on :
- Respecte l’espace et les besoins de chacun
- Écoute sans jugement
- Exprime ce qu’on accepte ou pas, sans culpabilité
- Accepte les différences
5. Transformer les liens familiaux en soutien positif
Les liens familiaux peuvent être une véritable bouée de sauvetage , à condition de ne pas se noyer dans le drame
.
Plutôt que de se laisser envahir par les critiques ou les reproches, essayons de voir les choses sous un angle plus positif . Les parents, les frères, les sœurs peuvent être une source de soutien bien plus solide que de simples spectateurs dans la vie si chacun joue le jeu.
Comment ?
- Encouragez-vous
: Au lieu de toujours pointer les défauts, saluez les efforts.
- Misez sur l’entraide
: Au lieu de jouer à qui a la vie la plus dure, échangez des astuces pour avancer ensemble.
Les liens familiaux ne doivent pas être une source de stress supplémentaire , mais une base pour s’épauler et se motiver.
Tout est question d’équilibre , même avec les membres de la famille. Et si ça devient trop lourd, il n’y a pas de mal à prendre un peu de recul
.
6. Petite conclusion mais pas des moindres
Je suis bien consciente que ce sujet est sensible et parfois même douloureux . Parce qu’on parle ici d’amour, d’attentes, de frustrations… mais aussi, parfois, de blessures causées par des maladresses ou un manque de respect. Il est donc primordial d’aborder ces sujets avec bienveillance et respect.
Je ne suis pas experte en relations familiales , ni conseillère spécialisée
, et c’est important de le rappeler
.
Si vous vous sentez perdu(e) ou si des situations vraiment complexes se présentent, il existe des professionnels pour vous accompagner.
Ce que je vous partage ici, ce sont les fruits de mes recherches et les conseils précieux que j’ai pu obtenir de personnes qualifiées dans ce domaine
. Mais tout comme vous ne consulteriez pas un généraliste pour une opération chirurgicale, il peut être essentiel de faire appel à un spécialiste pour certaines problématiques familiales.
Le chemin vers des relations équilibrées avec nos proches n’est pas toujours linéaire, et il n’y a pas de solution miracle. Mais, avec de la patience, du respect mutuel et, parfois, un peu d’aide extérieure, il est tout à fait possible de nourrir des liens familiaux sains et positifs.
En savoir plus sur Je m'optimise
Subscribe to get the latest posts sent to your email.